Une fracture, des colopathies, des dysfonctionnements urinaires ? Voilà autant de pathologies qui peuvent conduire à réaliser un examen radiologique. La question du déroulement de l’examen pourrait accentuer le stress. Comment se préparer ? Comment se déroule l’examen ? Quels sont les risques ? Découvrez le point ici.
Les dispositions à prendre pour la préparation de l’examen
Les examens de radiologie sont prescrits par un médecin. En effet, un examen radiologique doit être toujours justifié et pour le réussir, il faut prendre un certain nombre de précautions importantes.
Pour commencer, le patient doit être en possession de sa demande d’examen et des résultats des examens radiologiques antérieurs. D’autre part, il lui faudra faire part de ses antécédents médicaux (hypertension, insuffisance rénale, diabétique), réactions allergiques à certains produits ou traitements médicamenteux, etc.
En outre, avant la réalisation de certains examens spéciaux comme les lavements ou l’urographie intraveineuse, le patient est soumis à quelques heures de jeûne. Pour les fumeurs, il est impératif d’arrêter de fumer depuis la veille de l’examen.
En fonction de la zone du corps à explorer, le patient devra retirer ses vêtements ainsi que ses bijoux afin de faciliter le bon déroulement de l’examen. C’est une précaution qui permet d’éviter les fausses images.
Le déroulement de l’examen proprement dit
La durée de l’examen est variable selon la région à explorer. Le plus souvent, des images de face et de profil sont réalisées. Elles peuvent être complétées par d’autres incidences suivant les régions anatomiques.
Grâce à des capteurs numériques, les images sont obtenues sur écran et peuvent être facilités interprétées par les radiologues. Pour les structures osseuses, 10 à 15 minutes peuvent suffire. Par contre, les examens spéciaux nécessitent l’injection d’un produit de contraste et prennent plus de temps.
Pendant la prise d’images, il est important de ne pas bouger. Pour certains examens, des consignes supplémentaires sont demandées : inspirer, expirer, bloquer la respiration quelques secondes. Dans ces cas, le patient devra surtout coopérer pour que les images ne soient pas floues et puissent être exploitables.
Une autre condition nécessaire à l’obtention d’images optimales est l’utilisation d’appareils bien calibrés. L’appareillage doit être testé de manière périodique afin de s’assurer que les caractéristiques des appareils ne se sont pas altérées avec le temps.
Ainsi, le contrôle qualité en imagerie médicale participe à un diagnostic fiable et même à la sécurité des patients et du personnel en raison du contrôle des doses de radiation délivrées par les appareils. Dans certains cas, la pratique de l’examen n’est pas recommandée.
Les contre-indications
L’utilisation des rayonnements ionisants est basée sur le principe de rapport-bénéfice-risque pour le patient. En effet, les examens radiologiques ne se font pas à tout venant ou pour n’importe quelle douleur.
En raison des rayons X utilisés, il est essentiel de s’assurer du bénéfice de l’irradiation pour votre santé. Aussi, s’il s’agit d’une patiente enceinte ou avec un retard de règles, elle devra le signaler avant tout examen radiologique.
Pendant le premier trimestre de la grossesse, l’irradiation présente des risques de malformation ou même de mort pour l’embryon. Dans ce cas, l’examen radiologique n’est nécessaire qu’en cas de nécessité absolue et l’idéal est de le pratiquer au dernier trimestre de grossesse.